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Évaluation des lignes directrices sur la pratique clinique de la Colombie-Britannique

Dernière mise à jour : 28 avr.




THÈMES:

• Soutenir les prestataires de soins de santé primaires

• Diagnostic rapide

• Fluidité (collaboration et partage d'informations entre les prestataires de soins primaires et les spécialistes, conférences de cas)


L'évaluation du programme de survie au cancer de la Colombie-Britannique, achevée en 2015, a examiné dans quelle mesure les lignes directrices sur la pratique clinique du comité consultatif sur les lignes directrices et les protocoles de la Colombie-Britannique, publiées en 2013, avaient été utilisées efficacement dans le cadre des soins primaires après un traitement contre le cancer. L'un des principaux résultats de cette évaluation était un ensemble de cinq recommandations pratiques à partager avec les concepteurs de lignes directrices et les parties prenantes.


L’évaluation comprenait des ressources et des outils fondés sur des données probantes et visait à déterminer si la collaboration et la communication entre les oncologues et les médecins de soins primaires s’étaient améliorées grâce aux lignes directrices évaluées.*



PROBLÈMES

L'évaluation a montré des résultats mitigés en ce qui concerne la connaissance des lignes directrices de 2013 sur le cancer du sein par les médecins. Les entrevues ont révélé un niveau élevé de connaissance parmi les praticiens de soins primaires; cependant, la connaissance était mitigée parmi les spécialistes, avec une certaine confusion entre les lignes directrices du BC GPAC pour les praticiens de soins primaires et les lignes directrices de la BC Cancer Agency.


Bien que la plupart des répondants aient estimé que les lignes directrices du GPAC reflétaient les données cliniques actuelles, certains ont estimé que les données sur le dépistage des patients âgés de 40 à 49 ans, le rôle des examens cliniques des seins dans le dépistage, le recours à la cytologie mammaire et les risques et avantages du dépistage, du traitement et des résultats n'étaient pas suffisamment prises en compte. Les répondants aux entrevues se sont dits confiants dans les lignes directrices du GPAC en tant qu'outils cliniques. Cependant, l'importance des mises à jour lorsque de nouvelles données probantes sont disponibles a également été soulignée comme étant importante pour gagner la confiance des praticiens.


Le Family Practice Oncology Network (FPON), le programme éducatif du programme de survie plus vaste de BC Cancer, a élaboré et proposé des programmes éducatifs en petits groupes, basés sur des cas, entre médecins de famille, omnipraticiens en oncologie et spécialistes pour soutenir la sensibilisation et la mise en œuvre de ces lignes directrices en soins primaires en partenariat avec le programme de développement professionnel continu de l'Université de la Colombie-Britannique. Cependant, en raison de contraintes budgétaires, ces programmes n'ont pas toujours pu être mis en œuvre de manière optimale.


« Ces lignes directrices sont utiles car elles donnent au [médecin de famille] une carte et permettent au patient de comprendre pourquoi nous faisons les choses d'une certaine manière. »

 

- Sujet d'entrevue pour le rapport d'évaluation de la pratique clinique

Avant et pendant la pandémie de COVID-19, des travaux ont été entrepris pour transformer ces séances d’apprentissage en modules éducatifs en ligne. Bien que les premiers rapports d’évaluation sur l’utilisation de ces modules aient été mis à la disposition de BC Cancer, l’efficacité et l’impact des modules pour influencer le changement de pratique n’ont pas encore été évalués.


RÉALISATIONS

Les lignes directrices se sont révélées efficaces dans les contextes cliniques suivants :


  • Améliorer la collaboration entre les oncologues et les médecins de soins primaires;

  • Clarifier les rôles des oncologues et des médecins de premier recours dans le dépistage et le suivi des soins ;

  • Évaluer l’efficacité des lignes directrices en tant qu’outil visant à améliorer le flux d’informations entre les milieux d’oncologie et de soins primaires ;

  • Réduire l’écart de mise en œuvre entre les procédures en garantissant une intégration et une application transparentes des lignes directrices dans les cas cliniques ; et

  • Lutter contre la fragmentation systémique en favorisant la communication et l’établissement de relations entre les médecins de famille et les autres spécialistes.


LEÇONS APPRISES

  • L’évaluation a examiné le processus de diffusion des lignes directrices, évalué la fidélité des médecins à ces dernières et fourni des informations sur l’efficacité du Family Practice Oncology Network (FPON) et de la formation médicale continue (FMC) pour traduire les recommandations en pratique.


  • Un financement spécifique pour la mobilisation des connaissances autour de nouvelles lignes directrices est important.


  • Il peut parfois être difficile d’isoler la phase diagnostique du continuum de soins. Les lignes directrices sur le cancer du sein et le cancer colorectal reconnaissent que le dépistage, le diagnostic, la prise en charge et le suivi sont des parties distinctes du continuum qui nécessitent l’intervention de différents prestataires. Bien que ces phases soient interconnectées dans le continuum de soins, elles ne doivent pas être considérées comme séparées lorsque l’on considère le parcours du patient dans son ensemble.


PROCHAINES ÉTAPES

Mettre en œuvre les recommandations suivantes :


  • Inclure une stratégie de mise en œuvre des lignes directrices pour les lignes directrices nouvelles ou révisées ;


  • Améliorer l’accès aux lignes directrices sur la pratique clinique;

  • Accroître la collaboration entre les soins spécialisés et les soins primaires afin de clarifier les rôles et de développer des outils pour améliorer les communications sur les transitions dans les soins; et intégrer l’élaboration de lignes directrices avec d’autres programmes/comités provinciaux pour éliminer les obstacles à la mise en œuvre des recommandations cliniques.

* Il est important de noter que l’évaluation du contenu des lignes directrices du GPAC sortait du cadre de cet examen.


Sources:

1 Évaluation des lignes directrices sur la pratique clinique (2015). British Columbia Cancer Agency (rapport complet, 63 pages).


2 Gouvernement de la Colombie-Britannique. Site Web de ressources pour les praticiens et les professionnels

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